Lisez l’article paru sur le magazine Sciences et vie et répondez aux questions de compréhension.
Habitués à jongler entre plusieurs langues, les personnes bilingues gèreraient avec plus d’efficacité les tâches neuronales, en économisant le nombre de régions du cerveau sollicitées.
Pour une même tâche et à succès égal, un cerveau bilingue sera plus organisé qu’un cerveau monolingue. C’est le résultat d’une étude tout juste publiée par des scientifiques de l’université de Montréal, qui conclut que pratiquer plusieurs langues améliorerait la concentration tout en économisant les ressources cérébrales.
Les chercheurs ont soumis deux groupes de 10 personnes dont l’âge oscillait entre 63 et 84 ans, bilingues et non bilingues, à des tests de reconnaissance visuelle (la couleur d’un objet) et impliquant de faire abstraction de toute information spatiale (la place de l’objet). Par IRM fonctionnelle, ils ont ensuite pu identifier les réseaux de neurones impliqués dans la réalisation de cette tâche. Cet entrainement à l’économie cérébrale pourrait repousser le déclin cognitif Résultats : chez les bilingues, une unique région présentait une forte connectivité, le sillon temporal inférieur droit, qui est hautement spécialisé dans la reconnaissance visuo-spatiale.
Chez les pratiquants d’une seule langue par contre, ce ne sont pas moins de cinq régions, impliquées dans des fonctions très différentes, visuelles, motrices, de planification ou encore de gestion des interférences, qui s’activaient de concert pour résoudre le problème.
En jonglant entre plusieurs langues pendant de nombreuses années, les bilingues gèreraient donc avec plus d’efficacité de nombreuses tâches, et même des tâches non-verbales. Et selon les scientifiques, cet entrainement à l’économie cérébrale pourrait aussi repousser l’apparition de maladies liées au déclin cognitif, comme la démence sénile.
Source: https://www.science-et-vie.com/cerveau-et-intelligence/les-bilingues-ont-un-cerveau-plus-efficace-7529
Questions de compréhension:
"les personnes bilingues gèreraient avec plus d'efficacité les tâches neuronales, en économisant le nombre de régions du cerveau sollicitées. "