Les droits de l’Homme ne s’appliquent malheureusement pas à tous, et il existe encore une population plus vulnérable: les enfants.
Une section des Nations Unies est consacrée aux enfants: UNICEF – pour United Nations International Children’s Emergency Fund, soit Fonds des Nations unies pour l’enfance – est une agence des Nations unies, créée en 1946, dont le siège est à New York, aux États-Unis. Elle est chargée, dans le monde entier, de défendre les droits des enfants, de répondre à leurs besoins essentiels et de favoriser leur plein épanouissement.
Lisez les informations sur le travail des enfants et répondez aux questions de compréhension.
Dans le monde entier, des millions d’enfants sont privés de leur enfance parce que contraints d’exercer un travail mettant en péril leur santé et leur éducation. UNICEF se bat pour éliminer cette grave violation des droits de l’enfant.
Selon l’Organisation internationale du travail, le travail des enfants regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental.
L’article 32 de la Convention internationale des droits de l’enfant indique que « les États parties reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social ».
Environ 152 millions d’enfants dans le monde sont privés de leur enfance parce qu’ils sont impliqués dans le travail. Pire encore : 115 millions d’entre eux exercent des activités dangereuses.
Ces enfants qui travaillent sont partout, mais invisibles : domestiques dans les maisons, derrière les murs des ateliers, cachés dans les plantations. Si la grande majorité des enfants travaille dans le secteur agricole (59%), les pires formes de travail des enfants comprennent l’utilisation d’enfants comme esclaves, la prostitution, la vente de drogues, le crime ou l’enrôlement comme soldats dans des situations de conflit ou pour d’autres travaux dangereux.
Le 12 juin, la journée mondiale contre le travail des enfants est dédiée à tous ces enfants forcés de travailler alors qu’ils devraient être à l’école.
Si le travail des enfants est essentiellement conduit par la pauvreté des familles et des communautés, il est aussi le produit d’autres facteurs : les normes sociales qui le tolèrent, le manque d’emplois décents pour les adultes et les adolescents, la migration et les situations d’urgence.
Il est également une conséquence des inégalités sociales renforcées par les discriminations. Les enfants des populations indigènes et des basses castes courent plus de risques de devoir abandonner l’école et d’être mis au travail. Les enfants migrants sont également très exposés au travail clandestin et illégal.
Les progrès nécessaires pour éliminer le travail des enfants sont donc étroitement liés à la réduction de ces vulnérabilités, à l’atténuation des chocs économiques et à l’accès aux services sociaux.
Partout dans le monde, le droit fondamental d’un enfant d’aller à l’école, d’avoir accès à de l’eau potable, de la nourriture et à un environnement stable et sécurisé, sont des conditions indispensables au bon développement et qui sont pourtant menacées par le travail des enfants.
Dans de nombreux pays et régions, UNICEF et ses partenaires ont renforcé les systèmes de protection ce qui a permis de réduire le travail des enfants et d’améliorer leur bien-être général. Les réponses d’UNICEF pour prévenir le travail des enfants sont basées sur la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.
UNICEF demande aux gouvernements d’instaurer des lois pour mettre fin au travail des enfants. De nombreuses entreprises du monde industrialisé ont adopté des lois visant à empêcher les enfants d’être impliqués dans la fabrication de biens que la société importe en provenance des pays en développement.
La réduction de la pauvreté signifie que les parents ne sont pas forcés d’envoyer leurs enfants travailler ou les vendre à des employeurs pour survivre. Cela passe également par l’amélioration des compétences des adultes pour les aider à améliorer leurs revenus.
Les services d’éducation doivent être gratuits et obligatoires. Tous les enfants ont le droit à une éducation : les enfants et les parents doivent voir l’école comme étant une meilleure option que le travail. Il est indispensable d’améliorer la conscience qu’ont les enfants de leurs droits et d’augmenter leurs chances de trouver un emploi à l’âge adulte. Un environnement protecteur pour l’enfant implique que des stratégies soient mises en place pour aider à garder les enfants à l’école.
Le monde doit être informé sur cette situation et sur les injustices dues au travail des enfants. Trop souvent, les familles et les communautés ne s’opposent pas assez au travail des enfants. Fréquemment, ces dernières estiment que le travail est une activité plus appropriée pour les filles qu’aller à l’école.
Questions de compréhension:
Lisez la suite de l’article pour réviser la leçon sur le participe présent.
Questions de compréhension:
Voici la leçon sur le participe présent avec les exercices:
Exercice 1: Compléter les participes présents
Exercice 2: Remplacer la proposition par un participe présent
"Dans le monde entier, des millions d’enfants sont privés de leur enfance parce que contraints d’exercer un travail mettant en péril leur santé et leur éducation."
Le participe présent