Les exercices 2 et 3 sont basés sur des articles d’information. Ici, vous devez comprendre les informations sur des sujets généraux. Même si vous ne comprenez pas l’ensemble des mots, l’exercice vise à vérifier que vous en comprenez le sens global et que vous pouvez déduire selon le contexte.
Pour la compréhension écrite, comme pour la compréhension orale, il est indispensable de bien lire les questions pour pouvoir procéder à une lecture ciblée.
1- Comprendre le contexte et le paratexte
Pour la compréhension écrite, on va d’abord repérer les éléments para textuels. Ces éléments vont nous permettre de définir le type de texte et le sujet grâce au titre.
Exercice 1: Repérer les informations
Sans lire le texte, répondez aux questions:
2- Comprendre le titre
A partir du titre, on va pouvoir définir les éléments clés de l’article.
PARLER DEUX LANGUES EST-IL UN ATOUT OU UN HANDICAP POUR LES ENFANTS ?
Exercice 2 : comprendre les mots du titre
3- Comprendre le message principal d’un texte
4- Comprendre les questions
Une fois que vous avez défini le thème global du texte, il s’agit de bien lire les questions pour reprendre une lecture ciblée.
Vous l’avez constaté, comme pour la compréhension orale, on propose des synonymes dans les questions pour s’assurer que vous avez bien compris le message du texte.
Les questions sont progressives, elles suivent l’ordre du texte. Je vous conseille de répondre aux questions dans l’ordre.
A présent, répondez aux questions comme pour l’épreuve.
5- Répondre aux questions.
Relisez le texte et répondez aux questions de compréhension.
PARLER DEUX LANGUES EST-IL UN ATOUT OU UN HANDICAP POUR LES ENFANTS ?
En France, un enfant sur cinq naît dans un foyer bilingue. Il n’y a pas beaucoup de différences dans le développement du langage entre un enfant bilingue et un enfant monolingue. « À 24 mois, les enfants connaissent une cinquantaine de mots, souligne Barbara Abdelilah-Bauer, linguiste. Pour les enfants bilingues, ces mots sont partagés entre les deux langues. » Cette situation pourrait laisser croire qu’il y a un retard dans l’apprentissage d’une des deux langues, mais « quand on étudie le vocabulaire des enfants bilingues et monolingues à trois ans, on trouve le même nombre de mots, en moyenne. »
Chaque famille a sa propre expérience du bilinguisme. Ainsi, Johanna, qui est irlandaise et vit à Nantes, témoigne : « En France, si je parle anglais à mon fils, Mathias, il me répond plutôt en français. Ce n’est qu’en Irlande, là où vit ma famille, et au bout de quelques semaines, qu’il fait des phrases en anglais. Lorsqu’il m’arrive de me fâcher contre mon fils, j’utilise spontanément ma langue maternelle. Je regrette tout de suite après car j’ai peur qu’il associe la langue anglaise à quelque chose de désagréable. »
Ibsen est danois. Pour lui, parler sa langue maternelle avec ses filles, c’est surtout transmettre quelque chose de la culture danoise. « Je leur apprends des chansons en danois et elles regardent aussi des dessins animés en danois. Mais dans leur vie quotidienne, comme à l’école ou avec leurs copains, c’est clair, c’est le français qui l’emporte. Ce n’est vraiment pas simple de transmettre sa langue lorsqu’on n’est pas dans son pays d’origine ! »
Barbara Abdelilah-Bauer évoque un autre point : « Encore aujourd’hui, certains pensent qu’un enfant élevé dans deux langues différentes réussit moins bien à l’école. » Ce qui est faux. De plus, les langues n’ont pas la même image dans la société. « Malheureusement, on voit souvent la capacité à parler anglais comme une force, mais pas forcément d’autres langues, regrette Barbara Abdelilah-Bauer. Je reçois par exemple des couples franco-espagnols qui n’ont qu’une envie : que leur enfant apprenne l’anglais. »
D’après Oihana GABRIEL, www.20minutes.fr
Questions: