DELF B2 (1): compréhension orale

Pour cette épreuve, prévoyez 30 minutes.
Lisez les questions.

Puis vous écouterez le document audio sans interruption (les pauses et les répétitions sont incluses comme pour l’examen) et vous répondrez aux questions.

Pour répondre aux questions, cliquez sur Start Quiz.
Pour finir, vous cliquez sur Quiz summary.
Puis, pour valider vos réponses et accéder aux corrections, vous cliquez sur Finish Quiz.
Attention, une fois vos réponses validées, vous ne pourrez pas reprendre l’exercice.

Attention, les questions s’enchainent sans tansition.


TRANSCRIPTIONS

EXERCICE 1
Vous allez entendre deux fois un enregistrement de 5 minutes environ. Vous avez tout d’abord 1 minute pour lire les questions.
Puis vous écoutez une première fois l’enregistrement. Vous avez ensuite 3 minutes pour répondre aux questions. Vous écoutez
une seconde fois l’enregistrement. Vous avez encore 5 minutes pour compléter vos réponses.
Pour répondre aux questions, cochez (X) la bonne réponse ou écrivez l’information demandée.
Lisez les questions, écoutez le document puis répondez.
Pause de 1 minute
1 Première écoute
–Jérôme Godefroy : Nous allons maintenant parler des portables à l’hôpital. Bonjour professeur Michel Drancourt.
–Michel Drancourt : Bonjour.
–JG : Vous êtes professeur de microbiologie à l’Université de Marseille. Vous êtes l’invité de RTL midi car il y a une étude
anglo-saxonne, britanique et américaine, qui affirme que le portable, le téléphone portable peut être une voie importante de
diffusion des infections nosocomiales dans les hôpitaux, et ces travaux confirment vos propres observations.
–MD : Oui, nous avons fait un travail plus modeste que celui qui a été publié, mais qui va exactement dans le même sens
et qui montre qu’effectivement les téléphones portables, ceux du personnel ou ceux de patients, peuvent être contaminés
avec des bactéries ou des virus qui sont eux-mêmes… qui peuvent eux-mêmes être responsables d’infections ensuite chez
les patients, qu’on appelle des infections nosocomiales.
–JG : Alors, pourquoi le portable justement, parce que c’est un objet qui va partout, qui va a l’extérieur, qui revient…
–MD : Oui.
–JG : Voilà, c’est ça, hein ?
–MD : Tout à fait. Et puis c’est un objet relativement nouveau tout de même dans les hôpitaux, c’est un objet qui en pratique
n’existait pas quasiment il y a une dizaine d’années, par exemple dans les hôpitaux ou dans les cliniques et c’est un sujet
qui n’avait pas été véritablement étudié jusqu’à présent. D’autres objets inanimés dans les hôpitaux avaient fait l’objet de
recherches de même nature, mais pas le téléphone portable jusqu’à présent.
–JG : D’autres objets comme par exemple les appareils de prise de tension, les thermomètres, ces choses là.
–MD : Oui, tout à fait, voilà. On est entouré… lorsqu’on est patient hospitalisé dans une clinique ou dans un hôpital, on est entouré
par tout un tas d’objets, ceux que vous venez de citer, puis il y a des objets un petit peu plus distants : les ordinateurs, par
exemple. Les claviers d’ordinateur ont beaucoup été étudiés, ils sont porteurs, sans surprise je dirais, de microbes, voire de virus.
–Elizabeth Martichoux : Alors, les infections se transmettent de patient à patient, via les soignants à cause de ces portables.
–MD : Voilà, oui. Disons qu’il faut… ceci étant…il faut un tout petit peu tempérer le rôle réel de tout ça, si vous voulez. Tous
ces objets, les portables, les autres objets que nous avons cités ensemble sont… peuvent être contaminés par des virus ou
des bactéries. Mais ensuite il faut que le virus ou la bactérie passe du portable vers le patient, pour donner une infection
au patient. Et en réalité le passage se fait beaucoup, beaucoup par les mains du personnel, les mains des médecins, des
infirmières, des autres personnels qui vont prendre en charge le patient.
–EM : Des mains qui ne sont pas désinfectées ? Des mains qui ne sont pas lavées entre chaque opération ? Chaque acte ? C’est
ça le problème ?
–MD : C’est un point clé, exactement. Vous avez tout à fait raison, c’est un point clé actuellement de la prévention des infections
que de convaincre tous les soignants, tous les soignants, en permanence, d’avoir une très bonne hygiène de leurs mains, et
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DOCUMENT RÉSERVÉ AUX SURVEILLANTS
en pratique il y a un geste qui est très simple en théorie mais qui n’est pas si facile que ça à implanter, qui est de se passer
les mains à ce qu’on appelle des solutions hydro-alcooliques…
–EM : On les connaît bien avec le H1N1.
–MD : Et donc, c’est un point clé. Et donc, vous voyez bien qu’en réalité la bactérie, staphylocoque par exemple, qui peut être
trouvée sur un téléphone portable, pour que cette bactérie ensuite soit responsable d’une infection chez un patient, il faut
qu’elle soit en contact avec le patient, et qu’en pratique la seule façon, bien entendu, c’est que les mains qui ont touché le
téléphone portable, ensuite touchent directement le patient sans hygiène. Donc, le point clé c’est le passage par les mains
du personnel et donc l’hygiène des mains du personnel.
–EM : On tombe un peu de sa chaise, parce qu’on pensait quand même que c’était fait systématiquement après un coup de
fil au portable et avant d’examiner un patient, on devrait se laver les mains !
–MD : Vous avez tout à fait raison. Et là, pour être vraiment précis, ça semble un détail mais ça ne l’est pas, plutôt que laver à
proprement parler, il y a une façon de… laver, ça laisse supposer en gros de l’eau et du savon schématiquement… en réalité
il y a quelque chose de beaucoup plus simple et plus rapide que ça, qui est de se frotter les mains avec ces fameuses
solutions hydro-alcooliques. Et donc, vous avez raison, il faut que ça soit fait comme ça. Malheureusement, ce geste qui
est pourtant très simple, très rapide, facile puisque maintenant je dirais toutes les cliniques, tous les hôpitaux sont équipés
de solutions hydro-alcooliques, et bien, malheureusement n’est pas fait dans 100% des cas, comme cela devrait, il reste
des brèches, et c’est à ce moment-là que le virus ou la bactérie peut passer du téléphone portable, ou bien d’autres objets
inanimés d’ailleurs, vers le patient.
–JG : Professeur, donc si je comprends bien, vous ne mettez pas en cause directement et uniquement le portable, ce sont
les pratiques que vous mettez en cause.
–MD : Disons les deux. Le téléphone portable est un objet supplémentaire en quelque sorte qui est introduit…
–EM : Un nouveau vecteur.
–MD : Voilà, un nouveau vecteur, une nouvelle source possible de microbes qui n’existait pas, encore une fois, dans nos
cliniques et dans nos hôpitaux il y a encore quelques années, hein, finalement, qui était très peu répandu, tout au moins,
qui maintenant est extrêmement banalisé, donc il faut tenir compte du fait que cet objet nouveau peut être une source de
microbes et donc il faut réfléchir à en limiter tout de même l’usage ou la proximité des patients, mais ça n’est pas suffisant
et il faut également renforcer encore l’hygiène des mains du personnel, et moi, je dirais que dans ce sens-là, la diffusion
que vous assurez de ça est extrêmement importante, parce qu’un acteur important de ça, c’est le patient luimême. C’està-dire que c’est au patient de vérifier…
–EM : Exiger, on va exiger des soignants qu’ils se lavent les mains avant tout examen sur nous-mêmes.
–MD : Je crois que vous avez raison, c’est important… l’hygiène est faite pour les patients, elle n’est pas faite pour les
soignants. Elle est faite pour protéger.
–EM : En tout cas, pas question d’interdire les portables à l’hôpital, ça ne serait pas possible. C’est irréversible.
–MD : Non, je pense qu’il faut le limiter simplement. D’une part, c’est irréversible et deuxièmement, je pense qu’il faut
simplement en limiter l’usage dans un certain nombre de points clés, si vous voulez, de l’hôpital. Entre se servir du portable
dans un couloir de circulation, c’est une chose, dans une salle d’opérations, ça serait d’autre nature. Donc, on est d’accord
qu’il y a une graduation des choses, et que simplement il faut trouver le point raisonnable.
–EM : Merci beaucoup Michel Drancourt d’avoir été en ligne dans ce RTL Midi. Je rappelle que vous êtes professeur de
microbiologie à l’Université de Marseille.
–MD : Merci à vous.
RTL
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2 Seconde écoute
Pause de 5 minutes
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DOCUMENT RÉSERVÉ AUX SURVEILLANTS
EXERCICE 2
Vous allez entendre une seule fois un enregistrement de 1 minute 30 à 2 minutes.
Vous avez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement, vous avez 3 minutes pour répondre aux questions.
Pour répondre aux questions, cochez (X) la bonne réponse ou écrivez l’information demandée.
Lisez les questions, écoutez le document puis répondez.
Pause de 1 minute
–Journaliste : C’est la journée mondiale du don du sang. Nous sommes à la veille des vacances d’été. Les stocks s’épuisent,
alors l’Établissement français du sang tente de nous sensibiliser sur l’importance de ce don dans le traitement de milliers de
maladies. L’année dernière, 11 000 dons ont été effectués et cette année, il organise le « Festival Globule » dans 24 grandes
villes en France, dont Paris. Émilie Valès, vous vous êtes rendue dans le 12e
arrondissement.
–Emilie Valès : Oui, et sous la grande tente blanche de l’Établissement français du sang, installée Cour Saint-Émilion, 50
bénévoles s’activent autour des donneurs. Une aiguille dans le bras, Alain, retraité de 60 ans, donne son sang.
–Alain : Je suis en bonne santé pour le faire, donc, je le fais. L’idée, c’est que mon sang soit utilisé pour soigner des gens,
voilà. C’est un acte citoyen, il me semble que c’est important de le faire. Pour moi ce n’est pas contraignant. D’abord, ce
n’est pas douloureux, ça prend une demi-heure en tout avec l’entretien, le don et puis la collation après, ça prend une demiheure maximum.
–EV : Alors, monsieur, ça s’est bien passé, ça va bien ?
–Alain : Très bien, pas de problème.
–EV : Le docteur François Charpentier, responsable des collectes en Île-de-France, il s’attend à une belle mobilisation.
–Docteur François Charpentier : Globalement, on estime qu’une journée comme aujourd’hui… la fréquentation de nos collectes
est entre 120 et 200 % de ce qu’elle est habituellement. Donc, voilà en termes de chiffres ce qu’on attend.
–EV : Et ces dons sont essentiels. L’an dernier, 1 million de malades en ont bénéficié.
–Dr FC : Tout un pan de la médecine ou de la chirurgie aujourd’hui ne pourrait exister s’il n’y avait pas la transfusion. Les
besoins sont incessants et quotidiens. On en a, côté chirurgical, dans l’accidentologie évidemment – on pense tout de
suite à ça –. Mais également des spécialités comme la chirurgie cardiaque, aujourd’hui on ne pourrait pas transfuser les
malades en globules rouges ou en plasma, la chirurgie cardiaque n’existerait pas. En Île-de-France, il faut 1 800 dons tous
les jours, au plan national 9 500 dons.
–EV : Alors pour donner son sang, deux conditions : avoir entre 18 et 70 ans et peser plus de 50 kilos.
–Journaliste : Merci beaucoup Émilie Valès. Un numéro de téléphone utile si vous voulez vous renseigner sur ces dons de
sang : 0810 150 150, 0810 150 150.